L’étiquette énergétique de votre maison

À mesure que les consciences du grand public évoluent progressivement vers un comportement plus éco-responsable, on aborde de plus en plus souvent les sujets de diagnostics de performance énergétique et des étiquettes énergétiques de nos maisons. Qu’est-ce que c’est exactement ? Qui les détermine ? À quoi ça correspond ? Est-ce que le diagnostic de performance énergétique est obligatoire ? C’est ce à quoi nous allons répondre aujourd’hui.

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Le Diagnostic de Performance Énergétique

Avant d’aborder l’étiquette énergétique de votre maison, il faut s’attarder sur le DPE. Concrètement, lorsqu’un vendeur cède une maison à un acquéreur, il doit obligatoirement lui faire parvenir un Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Ce document a pour but d’informer le nouveau propriétaire de l’isolation thermique du logement ainsi que le montant des charges prévisionnelles de chauffage. Ce diagnostic est obligatoire pour la vente de chaque maison, pourtant ce diagnostic n’est pas gratuit. Vous pouvez néanmoins demander un devis auprès de plusieurs diagnostiqueurs certifiés afin de comparer le tarif de ce diagnostic énergétique.
Ce diagnostic peut changer que ce soit pour une maison ou pour un appartement du fait d’une demande énergétique différente.

Puisque ce bilan énergétique, en 2017, est obligatoire pour les particuliers, sa lecture a été facilitée par la mise en place d’”étiquettes énergétiques”, qui permettent de rendre plus facilement compte de la consommation énergétique du foyer.

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Les étiquettes environnementales réglementaires pour votre maison

Le calcul de la “classe énergie” de votre maison prend en compte de nombreux facteurs : chauffage, refroidissement, production d’eau chaude sanitaire (ECS), émission de gaz à effet de serre… Ce document doit néanmoins être facilement lisible par l’acquéreur d’un bien immobilier. Ainsi, il fut décidé d’en faciliter la lecture par l’attribution par l’attribution de deux étiquettes à sept classes, triées de A à G (la note A correspondant à la meilleure performance, G désignant la plus mauvaise).

L’étiquette énergétique vise à connaître sa consommation d’énergie primaire. Elle s’exprime en nombre de kWh/m²/an, et peut être divisée en sept classes :

Classe A : en-dessous de 50 kWh/m²/an,
Classe B : entre 51 et 90 kWh/m²/an,
Classe C : entre 91 et 150 kWh/m²/an,
Classe D : entre 151 et 230 kWh/m²/an,
Classe E : entre 231 et 330 kWh/m²/an,
Classe F : entre 331 et 450 kWh/m²/an,
Classe G : au-dessus de 450 kWh/m²/an,

L’étiquette climat, de son côté, renseigne plutôt sur la quantité de gaz à effet de serre émise par le logement. Elle est également divisée en sept catégories, triées selon le nombre de kilos de gaz équivalent CO2 par mètre et par an :

Classe A : en-dessous de 5 kg^éqCO2/m²/an,
Classe B : entre 6 et 10 kg^éqCO2/m²/an,
Classe C : entre 11 et 20 kg^éqCO2/m²/an,
Classe D : entre 21 et 35 kg^éqCO2/m²/an,
Classe E : entre 36 et 55 kg^éqCO2/m²/an,
Classe F : entre 56 et 80 kg^éqCO2/m²/an,
Classe G : au-dessus de 80 kg^éqCO2/m²/an,