Projet d'agrandissement du lieu d'enfouissement technique de Bury

Connue sous le nom commercial Valoris, la régie intermunicipale du centre de valorisation des matières résiduelles du Haut-Saint-François et de Sherbrooke exploite actuellement un lieu d’enfouissement technique (LET) qui atteindra sa capacité maximale d'ici la fin du printemps 2021.

Les matières résiduelles enfouies au LET de Bury proviennent à 80 % des membres de Valoris, soit la Ville de Sherbrooke, la MRC Le Haut-St-François et deux municipalités de la MRC de Coaticook. Le LET accueille également des matières en provenance de clients, dont plusieurs municipalités de l’Estrie et des transporteurs privés du secteur de la construction, de la démolition et de la rénovation (CRD), ainsi que du secteur des industries, des commerces et des institutions (ICI). L’initiateur souhaite poursuivre l’exploitation du LET de Bury en construisant et en exploitant de nouvelles cellules sur sa propriété. Avec cet agrandissement, Valoris vise une capacité annuelle maximale de 99 500 t. De 2013 à 2017, l’enfouissement annuel moyen de matières résiduelles se chiffrait à 74 631 t. La durée de vie utile du LET projeté serait d’environ 54 ans.

Le projet d’agrandissement du LET de Bury par Valoris ajouterait dix cellules totalisant une empreinte au sol de 294 930 m² (environ 29,5 ha). Le volume total de matières résiduelles et du recouvrement journalier qui pourrait être enfoui dans les nouvelles cellules du LET est d’environ 5,34 millions de tonnes. L’initiateur prévoit également la mise à niveau du système de traitement du lixiviat et de destruction thermique du biogaz.

Les coûts d’aménagement du LET de Bury sont évalués à 60 millions de dollars.

Les répercussions prévues par l’initiateur et les mesures d’atténuation proposées dans l’étude d’impact

L’étude d’impact classe les enjeux inhérents au projet en trois catégories, soit (1) le risque de contamination du milieu récepteur par les émissions atmosphériques ou les eaux de lixiviation et les risques à la santé qui pourraient en découler ; (2) la préservation de la qualité de vie, notamment le contrôle des odeurs et la préservation du paysage ; et enfin (3) la préservation des milieux humides.

En plus de mesures d’atténuation techniques ou de compensation, notamment liées à la qualité de l’air, aux odeurs, aux gaz à effet de serre, à l’eau souterraine et de surface, au paysage, à la qualité de vie du voisinage et aux milieux humides, l’initiateur prévoit des mesures de communication en amont de travaux et en matière de gestion des plaintes.

Consulter le rapport du BAPE 365